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1.
Revue de Médecine Interne ; 43:A400-A401, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150502

ABSTRACT

La pneumopathie interstitielle diffuse (PID) liée à la sclérodermie systémique (ScS) est la principale cause de mortalité au cours de cette connectivite [1]. Le déclin fonctionnel est l'un des facteurs pronostiques majeurs de la PID-ScS et l'évaluation de la capacité vitale forcée (CVF) est un élément essentiel du suivi des patients [2]. Le nintedanib est un inhibiteur de tyrosine kinase ayant démontré une efficacité dans la PID-ScS en ralentissant de manière significative le déclin de la CVF [3]. Il n'y a pas de données en vie réelle de l'utilisation de ce traitement dans la PID-ScS. Évaluation de l'efficacité et du profil de tolérance du nintedanib chez les patients atteints de PID-ScS en vie réelle en France. Recueil de données multicentriques sur appel à observations à travers le GFRS, la SNFMI et Orphalung. Les données ont été obtenues de façon ambispective avec recueil des paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques incluant notamment les données scanographiques, fonctionnelles et cardiaques. Cent cinq patients ont été inclus dans 11 centres. Soixante-seize (74 %) étaient de sexe féminin, l'âge moyen des patients était de 58 ± 11 ans. Cinquante et un (48 %) avaient une ScS diffuse, 58 (60 %) des anticorps anti-topoisomérase 1. Le délai médian entre le 1er signe hors Raynaud et l'introduction du nintedanib était de 6 ans (1 ;41). La PID-ScS était étendue (> 20 % du poumon) dans 60 % des cas et l'aspect scanographique était celui d'une PINS dans 85 % des cas. La CVF moyenne à l'introduction du nintedanib était de 1,96 ± 0,47 L en valeur absolue (64 ± 15 % en % de la théorique). La DLCO moyenne était de 36 ± 11 %. Les données étaient disponibles à 6 mois de l'introduction de nintedanib chez 60 patients. Sept patients (12 %) avaient interrompu le traitement pour intolérance digestive (diarrhées dans 5 cas, 1 perte de poids importante) et il y avait 1 décès (décompensation cardiaque). Chez les 53 patients restants, la perte moyenne de CVF était de 10 ± 120 mL à 6 mois de traitement par nintedanib vs 165 ± 225 mL dans l'année précédant l'introduction du traitement. Deux patients avaient présenté une infection sévère (1 infection à SARS-CoV-2 ;1 infection à Clostridium difficile). Vingt-deux (40 %) patients avaient présenté des effets indésirables dont 17 des diarrhées, 6 des douleurs abdominales, 4 une majoration du RGO, 4 des nausées ou vomissements et 7 une perte de poids > 5 kg. La population PID-ScS de cette étude en vie réelle du nintedanib présente des caractéristiques épidémiologiques proches de celle de SENSCIS [3]. Cependant la CVF et la DLCO de ces patients sont plus basses que celles de la population de SENSCIS (respectivement 1,96 ± 0,47 L vs 2,46 ± 0,74 L et 36 ± 11 % vs 53 ± 15 %). À 6 mois, on observait un déclin de la CVF des patients sous nintedanib plus faible que le déclin dans l'année précédant le début du traitement. Les résultats actuels à 6 mois mettent en évidence un profil de tolérance proche de celui observé au cours de la fibrose pulmonaire idiopathique, notamment sur le plan digestif. Ces premiers résultats en vraie vie dans une population de PID-ScS plus sévère que l'essai pivot suggère que le nintedanib limite le déclin de la CVF à 6 mois. On observe un nombre important d'effets secondaires en particulier sur le plan digestif qui renforcent la nécessité d'une meilleure gestion de ceux-ci. Les données complémentaires de cette étude encore en cours permettront d'avoir des données supplémentaires à 6, 12 et 24 mois. (French) [ FROM AUTHOR]

2.
Revue de Médecine Interne ; 43:A378-A379, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150499

ABSTRACT

Les patients recevant des glucocorticoïdes et du rituximab (RTX) présentent un risque accru d'infections, en particulier d'infections invasives à pneumocoque. Les réponses vaccinales au virus de la grippe, au Streptococcus pneumoniae et au SARS-CoV-2 sous traitement par RTX sont fortement altérées. Chez les patients atteints de maladies auto-immunes recevant de tels traitements, en particulier ceux atteints de vascularites associées aux ANCA (AAV), il est donc nécessaire de développer des stratégies vaccinales anti-pneumococciques améliorées pour augmenter la réponse immunitaire et la protection vaccinale. Cet essai multicentrique de phase 2, randomisé, ouvert, a comparé deux stratégies innovantes de vaccin anti-pneumococcique « renforcées » au schéma de vaccination standard chez des patients atteints de VAA recevant un traitement par RTX. Des patients adultes atteints de VAA nouvellement diagnostiquée ou en rechute, présentant une maladie active (BVAS ≥ 3) et devant recevoir du RTX comme traitement d'induction (375 mg/m2/semaine pendant 4 semaines consécutives), ont été randomisés avec un rapport 1:1:1 dans trois bras parallèles : schéma standard associant une dose de vaccin pneumococcique conjugué 13-valent (PCV13) au jour 0 suivie d'une dose de vaccin non conjugué 23-valent (PPV23) au mois 5 (M5) (bras 1) ;double dose de PCV13 au jour 0 et au jour 7 suivie d'une dose de PPV23 à M5 (bras 2) ;ou 4 doses de PCV13 au jour 0 suivies d'une dose de PPV23 à M5 (bras 3). Le critère d'évaluation principal était la réponse immunitaire à M6 contre les 12 sérotypes de pneumocoque communs aux vaccins PCV13 et PPV23, classée selon quatre catégories ordonnées de réponse : réponse positive en anticorps contre 0–3, 4–6, 7–9 ou 10–12 sérotypes. Une réponse positive par sérotype était définie par un titre ELISA d'IgG spécifiques ≥ 1 μg/mL et une augmentation de deux fois par rapport au jour 0. Le critère d'évaluation primaire a été analysé dans un modèle de régression logistique à chances proportionnelles avec une correction de Bonferonni pour les 2 bras innovants. Les critères d'évaluation secondaires étaient les réactions locales et systémiques sollicitées 7 jours après chaque vaccination et tout événement indésirable lié ou pouvant être lié à l'immunisation vaccinale. Quatre-vingt-quinze participants ont été analysés dans la population modifiée en intention de traiter (âge moyen 60 ± 16,6 ans, 50 % d'hommes, 74 personnes atteintes d'une maladie nouvellement diagnostiquée, 66 d'une granulomatose avec polyangéite et 29 d'une polyangéite microscopique, BVAS moyen 15,3 ± 6,9), dont 30 affectés au bras 1, 32 au bras 2 et 33 au bras 3. À M6, une réponse immunitaire contre 0–3, 4–6, 7–9 ou 10–12 sérotypes était observée chez 83,3 %, 13,3 %, 3,3 % et 0 % dans le bras 1 ;56,3 %, 28,1 %, 15,6 % et 0 % dans le bras 2 ;et 60,6 %, 33,3 %, 6,1 % et 0 % dans le bras 3. Les patients du bras 2 étaient significativement plus susceptibles de se trouver dans une catégorie de réponse supérieures par rapport au régime standard après ajustement sur l'âge, avec un odds ratio proportionnel (pOR) de 4,1 (IC97,5 % : 1,1–15,9, p = 0,018), tandis que le bras 3 montrait une tendance non significative à améliorer les réponses vaccinales (pOR : 3,1, IC97,5 % : 0,8–11,9, p = 0,062). Une analyse de sensibilité sur une population per-protocole excluant les patients ayant subi des vaccinations ou des prises de sang hors des délais donnait des estimations concordantes. Les réactions locales et/ou systémiques dans les 7 jours après chaque vaccination, et tout événement indésirable lié ou possiblement lié à la vaccination au cours des 6 premiers mois, sont survenus en plus grand nombre avec les schémas renforcés mais étaient principalement des réactions locales de grade 1 ou 2. Aucun événement indésirable grave lié à la vaccination n'a été observé. Au cours du suivi, 8 poussées de vascularite sont survenues chez 6 patie ts, en médiane 87 jours après la dernière vaccination : un patient dans le bras 1, 2 dans le bras 2, et 3 dans le bras 3. Chez les patients atteints de VAA recevant un traitement par RTX, une stratégie innovante de vaccination anti-pneumococcique renforcée, basée sur une double dose de PCV13 au jour 0 et au jour 7 suivie d'une dose unique de PPV23 à M5, améliore significativement les réponses en anticorps contre Streptococcus pneumoniae par rapport au schéma standard. (French) [ FROM AUTHOR]

3.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:1682-1683, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2009024

ABSTRACT

Background: Patients with autoimmune/infammatory rheumatic diseases (AIRD) were suspected to be an at-risk population of severe COVID-19. However, whether this higher risk is linked to the disease or to its treatment is difficult to determine. Objectives: To identify, among AIRD patients, factors associated with occurrence of moderate-to-severe COVID19 infection and to evaluate if having an AIRD was associated with an increased risk of severe form of COVID19 infection (defned by hospitalization in ICU or death), compared to general population. Methods: Data source: The 'Entrepôt des Données de Santé (EDS)' collect data from electronic health records of all patients hospitalized or followed in the AP-HP (39 hospitals in Paris area, France). The French RMD COVID19 cohort is a national multi-center cohort that included patients with confrmed AIRD and diagnosed with COVID-19. All AIRD patients diagnosed with COVID-19 before September 2020 from both cohorts were included.-We Identifed factors associated with severe COVID-19 was made in a combined analysis of the 2 cohorts.-Then, we compared COVID-19 infection severity in the EDS-COVID database in AIRD patients and controls, by a propensity score (PS)-matched case-control (1:4) study Results: Among 1213 patients (334 in EDS and 879 in RMD cohort), 195 (16.1%) experienced a severe COVID19. In multivariate analysis, greater age, history of interstitial lung disease, arterial hypertension, obesity, sarcoidosis, vas-culitis, auto-infammatory disease and treatment with corticosteroids or rituximab were associated with severe COVID-19 (Table 1). Among 35741 COVID-19 patients in EDS, 316 with AIRD were compared to 1264 PS-matched controls. Severe form occurred in 118 (37,3%) AIRD cases and 384 (30.4%) controls (Adjusted OR (aOR) for severe form= 1.43 [1.1;1.9], p=0,01). In analysis restricted to rheumatoid arthritis (RA) and spondylarthritis (SpA), no increased risk of severe form (aOR=1.11 [0.68;1.81]) form or death (aOR=1.00 [0.55;1.81]) was observed. Conclusion: In this multicenter study we confirmed that AIRD patients treated with rituximab or corticosteroids were at increased risk of severe COVID-19, as were those with vasculitis, auto-inflammatory disease, and sarcoidosis. Also, when compared to controls from the same cohort of hospitalized patients, AIRD patients had, overall, an increased risk of severe COVID-19, increased risk not observed in an analysis restricted to patients with RA or SpA.

4.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:165-166, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2009023

ABSTRACT

Background: There is a paucity of data in the literature about the outcome of patients with idiopathic infammatory myopathy (IIM) who have been infected with SARS-CoV-2. Objectives: To investigate factors associated with severe COVID-19 outcomes in patients with IIM. Methods: Data on demographics, number of comorbidities, region, COVID-19 time period, physician-reported disease activity, anti-rheumatic medication exposure at the clinical onset of COVID-19, and COVID-19 outcomes of IIM patients were obtained from the voluntary COVID-19 Global Rheumatology Alliance physician-reported registry of adults with rheumatic disease (from 17 March 2020 to 27 August 2021). An ordinal COVID-19 severity scale was used as primary outcome of interest, with each outcome category being mutually exclusive from the other:a) no hospital-ization, b) hospitalization (and no death), or c) death. Odds ratios (OR) were estimated using multivariable ordinal logistic regression. In ordinal logistic regression, the effect size of a categorical predictor can be interpreted as the odds of being one level higher on the ordinal COVID-19 severity scale than the reference category. Results: Complete hospitalization and death outcome data was available in 348 IIM cases. Mean age was 53 years, and 223 (64.1%) were female. Overall, 167/348 (48.0%) people were not hospitalized, 136/348 (39.1%) were hospitalized (and did not die), and 45/348 (12.9%) died. Older age (OR=1.59 per decade of life, 95%CI 1.32-1.93), male sex (OR=1.63, 95%CI 1.004-2.64;versus female), high disease activity (OR=4.05, 95%CI 1.29-12.76;versus remission), presence of two or more comorbidities (OR=2.39, 95%CI 1.22-4.68;versus none), predni-solone-equivalent dose >7.5 mg/day (OR=2.37, 95%CI 1.27-4.44;versus no gluco-corticoid intake), and exposure to rituximab (OR=2.60, 95%CI 1.23-5.47;versus csDMARDs only) were associated with worse COVID-19 outcomes (Table 1). Conclusion: These are the frst global registry data on the impact of COVID-19 on IIM patients. Older age, male gender, higher comorbidity burden, higher disease activity, higher glucocorticoid intake and rituximab exposure were associated with worse outcomes. These fndings will inform risk stratifcation and management decisions for IIM patients.

5.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:1677, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2008970

ABSTRACT

Background: The COVID-19 pandemic has raised concerns about its psychological effects. Sleep disturbances, anxiety and/or depressive symptoms, post-traumatic stress symptoms have been reported in general population. Patients with chronic rheumatism, systemic autoimmune disease or auto-infam-matory disease, due to immunosuppression, are at risk of severe forms of infection. Currently, there is little information on psychological impact of the pandemic on the mental health of these more vulnerable patients. Objectives: To compare psychological assessment between patients with chronic rheumatic, autoimmune and/or autoinfammatory diseases who presented with COVID-19 infection between March and September 2020, frst wave of French pandemic, and patients with same diseases who did not presented with infection to date. Methods: The MentCOVRMD study was a multicenter descriptive study. Cases were patients with chronic rheumatic, autoimmune and/or autoinfammatory diseases from the French RMD cohort who presented COVID-19 infection between March and September 2020. Controls were patients with same diseases who did not develop infection. The study is registered in Clinical Trials under number 2020-A02058-31. For participants, following criteria were collected: demographics (age, gender, smoking status);psychological assessment questionnaires: Insomnia Severity Index (ISI);Post-traumatic stress disorder (PTSD) checklist;Patient Health Questionnaire (PHQ9) Depression;Generalized Anxiety Disorder (GAD7) Anxiety;Patient Health Questionnaire-15 (PHQ-15) and Somatic Symptom Disorder (SSD)-12. Results: Between February and December 2021, 60 cases (46 (76.7%) women), median age 52.0 (39.0;63.0) were included, of which 15 (25%) had been hospitalized during infection, and 169 controls (148 (87.6%) women), median age of 52.0 (38.0;63.0). There were more smokers in the group of cases 12 (20%) than controls 14 (9.1%) (p=0.028) as well as more cases on ARA2 treatment (8 (13.3%)) than controls (7 (4.5%)) (p=0.035) with no statistically signifcant difference in others comorbidities or treatments. There was no statistically difference concerning the ISI scores between cases (11.83 ± 7.31) of which 60% had sleep disorders and controls (11.64 ± 6.82) of which 70.4% had sleep disorders. There was no statistically significant difference in PTSD scores of 15.5 (5.0 to 28.0) for cases and 18.0 (8.0 to 35.0) for controls, of which respectively 12 (20%) had values indicating possible PTSD for cases and 50 (29.6%) for controls. There was no statistically significant difference in PHQ-9 scores (5.5 (1.5 to 11.0)) of which 50% had depressive symptoms and controls (6.0 (2.0 to 11.0)) of which 54.5% had symptoms. There was no statistically significant difference in GAD-7 scores (3.5 (0.0 to 8.0)) of which 40% had anxiety symptoms and controls (4.0 (0.0 to 8.0)) of which 43.2% had symptoms. There was no statistically significant difference in PHQ-15 scores (11.4 ± 6.7), 85% of whom reported presence of symptoms, and controls (10.9 ± 6.2), 82.3% of whom reported symptoms. There was no statistically significant difference in SSD scores between cases (17.7 ± 10.9) and controls (18.4 ± 10.9). There was a statistically signifcant difference in reported VAS scores of pain related to infammatory rheumatism in cases with a median of 4.5 (3.0 to 6. 0) compared to controls with a median of 4.0 (1.0 to 6.0) (p=0.011). There was no statistically signifcant difference in any of the psychological assessment scores between the inpatient and outpatient COVID cases. Conclusion: There was no statistically signifcant difference between COVID cases and controls in the evaluation of these psychological parameters. Prevalence of all these variables were high in the whole study population, testifying to the need to manage these psychological aspects for patients with chronic rheumatisms, autoimmune and/or autoinfammatory diseases.

6.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:948-949, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2008966

ABSTRACT

Background: Since the COVID-19 vaccination campaign was launched all over Europe, there has been general agreement on how benefts of SARS-CoV2 vaccines outweigh the risks in patients with rare connective tissue diseases (rCTDs). Yet, there is still limited evidence regarding safety and efficacy of such vaccines in these patients, especially in the long-term. For this reason, in the framework of ERN-ReCONNET, an observational long-term study (VACCINATE) was designed in order to explore the long-term outcome of COVID-19 vaccination in rCTDs patients. The consent form was developed thanks to the involvement of the ERN ReCONNET ePAG Advocates (European Patients Advocacy Group). Objectives: To evaluate the safety profile of COVID-19 vaccination in rCTDs patients and the potential impact on disease activity. Primary endpoints were the prevalence of adverse events (AEs) and of disease exacerbations post-vaccination. Secondary endpoints were the proportion of serious adverse events (SAEs) and adverse events of special interest for COVID-19 (adapted from https://bright-oncollaboration.us/wp-content/uploads/2021/01/SO2-D2.1.2-V1.2-COVID-19- AESI-update-23Dec2020-review-fnal.pdf) Methods: The frst ad-interim analysis of the VACCINATE study involved 9 ERN-ReCONNET Network centres. Patients over 18 years of age with a known rCTD and who received vaccine against COVID-19 were eligible for recruitment. Demographic data and diagnoses were collected at the time of enrolment, while the appearance of AEs and potential disease exacerbations were monitored after one week from each vaccination dose, and then after 4, 12 and 24 weeks from the second dose. A disease exacerbation was defned as at least one of the following: new manifestations attributable to disease activity, hospital-ization, increase in PGA from previous evaluation, addition of corticosteroids or immunosuppressants. Results: A cohort of 300 patients (261 females, mean age 52, range 18-85) was recruited. Systemic lupus erythematosus (44%) and systemic sclerosis (16%) were the most frequent diagnoses, followed by Sjogren's syndrome (SS,12%), idiopathic infammatory myositis (IMM,10%), undifferentiated connective tissue disease (UCTD,8%), mixed connective tissue disease (MCTD,4%), Ehlers-Dan-los's syndrome (EDS,4%), antiphospholipid syndrome (APS,2%). AEs appearing 7 days after the frst and second doses were reported in 93 (31%) and 96 (32%) patients respectively, mainly represented by fatigue, injection site reaction, headache, fever and myalgia. Otitis, urticaria, Herpes Simplex-related rash, stomatitis, migraine with aura, vertigo, tinnitus and sleepiness were reported with very low frequency. Less than 2% of patients experienced AEs within 24 weeks from the second dose. No SAEs or AEs of special interest were observed in the study period. There were 25 disease exacerbations (8%), 7 of which severe. The highest number of exacerbations was observed after 4 weeks from the second dose (12 within week 4, 6 within week 12 and 7 within week 24). Disease exacerbation was most frequent in patients with EDS (33%) and MCTD (25%). Conclusion: This preliminary analysis shows that COVID-19 vaccination is safe in rCTDs patients. AEs appear most often early after vaccination and are usually mild. Disease exacerbations are not frequent, but can be potentially severe and tend to occur most frequently within the frst month after vaccination. Exacerbations can also occur 3-6 months after vaccination, although a causal relationship with the vaccination remains to be established. Our present data underline the importance of long-term observational studies.

7.
Revue de Médecine Interne ; 43:A62-A63, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900141

ABSTRACT

Les vascularites associées aux ANCA (AAV) sont un groupe de vascularites nécrosantes affectant principalement les vaisseaux de petit calibre comprenant la granulomatose avec polyangéite (GPA) et la polyangéite microscopique (MPA). Le rituximab (RTX), un anticorps monoclonal anti-CD-20, s'est révélé non inférieur au cyclophosphamide dans le traitement d'induction des AAV. L'objectif de notre étude était de déterminer la fréquence de résistance au RTX au cours du traitement d'induction et de caractériser les patients résistants. Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique entre 2010 et 2020 dans les services de médecine interne et de néphrologie de Lille, Valenciennes et Boulogne-sur-Mer. Les patients ont été identifiés en utilisant le Programme de Médicalisation des Systèmes d'Informations (PMSI). Les patients atteints d'AAV nouvellement diagnostiquée ou en rechute (GPA ou MPA répondant aux critères de classification de Chapell-Hill 2012) et ayant reçu un régime d'induction par RTX ont été inclus. Au moment de l'administration du RTX, les informations suivantes ont été recueillies : données démographiques, cliniques (dont le Birmingham Vasculitis Activity Score/Wegener [BVAS/WG] et le Vasculitis Damage Index [VDI]), traitements reçus, forme localisée de la maladie, schéma de décroissance de la corticothérapie. À 3 (M3), 6 (M6) et 12 mois (M12), les données suivantes ont été recueillies : BVAS-WG, VDI, traitements, données biologiques, événements infectieux, événements cardiovasculaires (CVE) et la mortalité. Le critère de jugement principal était la résistance au RTX à M3, définie comme une maladie non contrôlée ou une poussée de la maladie selon Miloslavsky et al. et nécessitant une modification thérapeutique : (i) les patients étaient considérés comme ayant une maladie non contrôlée s'ils présentaient un nouvel item du BVAS/WG, une aggravation ou un BVAS-WG inchangée 1 mois après le début du traitement par RTX, (ii) les poussées de la maladie étaient définies comme une augmentation du BVAS/WG de ≥ 1 point après le premier mois de traitement et avant M3, que la rémission ait été atteinte ou non. Les critères de jugement secondaires étaient : les complications infectieuses, les CVE et la mortalité à M3, M6 et M12. L'étude a inclus 121 patients. Cinq patients ont été exclus de l'analyse en raison d'un BVAS-WG > 0 à M3 contrastant avec une rémission à M6 sans nécessité de traitement supplémentaire (manifestations légères ORL/hématurie [ n = 3], complications infectieuses [ n = 2]). Quatorze (12,0 %) patients avaient une résistance au RTX à M3 (comprenant 8/14 de maladie incontrôlée et 6/14 de poussée de la maladie), sans différence dans les caractéristiques démographiques, le type de vascularite, le type d'ANCA, le statut de la maladie ou les atteintes d'organes. Les patients présentant une résistance au RTX à M3 avaient plus souvent une forme localisée de la maladie (48,0 % contre 18,0 %, p = 0,04) et étaient moins souvent traités initialement par bolus de méthylprednisolone (MP) (21 % contre 58,0 %, p = 0,010). Sur les 14 patients présentant une résistance au RTX, sept ont reçu un traitement immunosuppresseur supplémentaire. Tous les patients étaient en rémission à 6 mois. Les patients ayant une résistance au RTX avaient tendance faire plus d'infection précoce sévère (14,0 % vs 2,9 %, p = 0,1) et de CVE à 1 an (17,0 % vs 3,3 %, p = 0,1). Les infections à SARS-CoV-2 ont représenté la moitié de la mortalité liée aux infections. Notre étude montre que 12,0 % des patients ont une résistance au RTX à M3 de traitement d'induction. Près de la moitié ont nécessité une intensification thérapeutique. Les patients avec une résistance au RTX avaient plus souvent une forme localisée de la maladie et avaient moins reçu initialement de bolus de MP. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

8.
Clinical and Experimental Rheumatology ; 40(5):S3-S11, 2022.
Article in English | English Web of Science | ID: covidwho-1880929

ABSTRACT

In order to address the main challenges related to the rare diseases (RDs) the European Commission launched the European Reference Networks (ERNs), virtual networks involving healthcare providers (HCPs) across Europe. The mission of the ERNs is to tackle low prevalence and RDs that require highly specialised treatment and a concentration of knowledge and resources. In fact, ERNs offer the potential to give patients and healthcare professionals across the EU access to the best expertise and timely exchange of lifesaving knowledge, trying to make the knowledge travelling more than patients. For this reason, ERNs were established as concrete European infrastructures, and this is particularly crucial in the framework of rare and complex diseases in which no country alone has the whole knowledge and capacity to treat all types of patients. It has been five years since their kick-off launch in Vilnius in 2017. The 24 ERNs have been intensively working on different transversal areas, including patient management, education, clinical practice guidelines, patients' care pathways and many other fundamental topics. The present work is therefore aimed not only at reporting a summary of the main activities and milestones reached so far, but also at celebrating the first 5 years of the ERN on Rare and Complex Connective Tissue and Musculo-skeletal Diseases (ReCONNET), in which the members of the network built together one of the 24 infrastructures that are hopefully going to change the scenario of rare diseases across the EU.

9.
Revue du Rhumatisme ; 88:A71, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537036

ABSTRACT

Introduction La population pédiatrique est sous-représentée dans la pandémie actuelle, en termes de nombre de cas et de sévérité. De surcroît le risque évolutif de l’infection au SARS-CoV-2 dans cette population, en cas de maladies inflammatoires sous traitements immuno-modulateurs, est peu connu. Cette population de jeunes patients immuno-déprimés est considérée comme une population à risque de formes sévères de COVID-19. L’objectif de notre étude est d’évaluer le degré de sévérité et l’issue de l’infection à SARS-CoV-2 chez les patients atteints de RMD (avec une arthrite juvénile idiopathique, une maladie auto-inflammatoire, une vascularite ou une maladie auto-immune systémique) exposés à des traitements immuno-modulateurs, au travers d’une cohorte prospective française. Patients et méthodes Cette étude ancillaire, multicentrique, observationnelle, descriptive et prospective, de cohorte nationale française a inclus de jeunes patients, suivis dans les centres de pédiatrie et de rhumatologie pédiatrique français, présentant une maladie inflammatoire associée à une infection COVID diagnostiquée par PCR (réaction en chaîne par polymérase), sérologie, scanner ou par une clinique fortement évocatrice. Les données démographiques, cliniques et thérapeutiques, les comorbidités, de ces jeunes patients ainsi que des données sur l’infection par le SARS-CoV-2, l’issue et l’impact sur l’activité de la maladie inflammatoire (RMD) ont été documentés par un questionnaire SARS-CoV-2 spécifique mis en œuvre par la FAI2R. Résultats D’avril 2020 à juin 2021, des données ont été recueillies auprès de 95 patients âgés de 13,1±4,4 ans, de prédominance féminine (62,1 %), atteints de RMD : une arthrite juvénile idiopathique 44 (46,3 %), maladie auto-inflammatoire 6 (6,3 %), vascularite 1(1,1 %) et maladie systémique auto-immune 37 (39 %), avec un diagnostic hautement suspecté/confirmé de COVID-19. 33 patients (34,7 %) ont reçu des DMARDS, 35 (36,84 %) des bioDMARD,10 (10,6 %) des glucocorticoïdes systémiques et 11(11,7 %) des AINS. Quatre vingt onze patients (95,8 %) avaient une forme bénigne et 4 patients (4,2 %) une forme modérée. Vingt quatre patients (25,3 %) ayant au moins une comorbidité (dont 22 (24,2 %) avaient une forme bénigne). Aucun cas d’hospitalisation en soins intensifs ni de détresse respiratoire n’a été relevé. L’évolution était bénigne sans séquelles à 21jours et sans retentissement sur l’activité de la maladie. Conclusion Dans notre cohorte French RMD Covid pédiatrique, il n’y a pas d’augmentation de la sévérité de l’infection COVID chez les patients ayant une maladie inflammatoire liés à leur maladie ou à leur traitement immunosuppresseur. L’évolution est bénigne sans signes de sévérité ni séquelles et sans retentissement sur l’activité de la maladie.

10.
Revue du Rhumatisme ; 88:A9-A10, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537026

ABSTRACT

Introduction Les patients atteints de maladies musculosquelettiques inflammatoires/auto-immunes (I-RMD) n’ont pas été inclus dans les études de tolérance des vaccins contre le SARS-CoV-2 et sont souvent inquiets quant à la tolérance de la vaccination. Notre objectif est d’étudier la tolérance des vaccins contre le SARS-CoV-2 chez les patients atteints de maladies musculosquelettiques inflammatoires/auto-immunes (I-RMD). Patients et méthodes Pour cela, nous avons créé avec l’EULAR un registre international de cas rapportés par les médecins rhumatologues et internistes de patients atteints d’I-RMD et de RMD non inflammatoire (NI-RMD) vaccinés contre le SARS-CoV-2. Du 5 février 2021 au 27 juillet 2021, nous avons recueilli des données sur la démographie, la vaccination, le diagnostic de RMD, l’activité de la maladie, les traitements immunomodulateurs/immunosuppresseurs, les poussées, les événements indésirables (EI) et les infections COVID-19 chez les patients vaccinés. Les données ont été analysées de manière descriptive. Résultats L’étude a inclus 5121 participants de 30 pays, la majorité de France (40 %), Italie (16 %) et Portugal (14 %), 90 % avec des I-RMD (n=4604, 68 % de femmes, âge moyen 60,5 ans) et 10 % avec des NI-RMD (n=517), 77 % de femmes, âge moyen 71,4 ans. La polyarthrite rhumatoïde (33 %), les connectivites (18 %), les spondyloarthrites (11 %), le rhumatisme psoriaqique (10 %) et les vascularites (12 %) étaient les diagnostics les plus fréquents ;54 % des patients ont reçu des traitements de fond synthétiques conventionnels (csDMARD), 42 % des DMARD biologiques ou ciblés et 35 % des immunosuppresseurs. La plupart des patients ont reçu le vaccin Pfizer/BioNTech (70 %), 17 % AstraZeneca/Oxford et 8 % Moderna. Une infection COVID post-vaccination a été signalée dans 0,7 à 1,1 % des cas, selon le statut vaccinal (entièrement/partiellement vacciné) et le groupe RMD. Des poussées d’I-RMD ont été signalées dans 4,4 % des cas (0,6 % de poussées sévères), dont 1,5 % ont entraîné des changements de médicaments. Des EI ont été signalés dans 37 % des cas (37 % I-RMD, 40 % NI-RMD), des EI sévères dans 0,4 % des cas, très divers et avec une fréquence comparable et même inférieure à celle observée chez les patients atteints de NI-RMD (1,1 %). Discussion La tolérance au vaccin n’était pas différente entre les groupes I-RMD et NI-RMD. Dans les essais cliniques de vaccins à ARN contre le SRAS-CoV-2 dans la population générale, les taux d’EI graves étaient très semblables à ceux de notre étude, allant de 0,4 % à 0,6 % dans le groupe vacciné et de 0,5 % à 0,6 % dans le groupe témoin, ce qui suggère que ces EI graves ne sont pas nécessairement liés au vaccin. Conclusion Il s’agit de la plus grande étude de la tolérance des vaccins anti-SRAS-CoV-2 chez près de 5000 patients atteints de maladies inflammatoires/auto-immunes rhumatologiques. Le profil de sécurité des vaccins contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints d’I-RMD était rassurant, et comparable à celui des patients atteints de NI-RMD. La majorité des patients ont bien toléré leur vaccination, avec de rares poussée d’I-RMD et de très rares EI sévères probablement non liés à la vaccination. Ces résultats devraient rassurer les rhumatologues et les personnes vaccinées, et favoriser la confiance dans la sécurité du vaccin COVID-19 chez les patients atteints de I-RMD.

11.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):199-200, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358913

ABSTRACT

Background: The consequences of the COVID-19 outbreak are unprecedented and have been felt by everyone around the world, including people with rheumatic and musculoskeletal diseases (RMDs). With the development of vaccines, the future is becoming brighter. Vaccines are a key pillar of public health and have been proven to prevent many serious diseases. However, vaccination also raises questions, especially for patients with inflammatory RMDs and/or treated with drugs that influence their immune system. Objectives: Our aim was to collect safety data among RMD patients receiving COVID-19 vaccines. Methods: The EULAR COVID-19 Vaccination (COVAX) Registry is an observational registry launched on 5 February 2021. Data are entered voluntarily by clinicians or associated healthcare staff;patients are eligible for inclusion if they have an RMD and have been vaccinated against SARS-CoV-2. Descriptive statistics are presented. Results: As of 27 April 2021, 1519 patients were reported to the registry. The majority were female (68%) and above the age of 60 (57%). Mean age was 63 years (SD 16), ranging from 15 to 97 years. A total of 28 countries contributed to the registry, with France (60%) and Italy (13%) as the highest contributors. The majority (91%) had inflammatory RMDs. Inflammatory joint diseases accounted for 51% of cases, connective tissue diseases 19%, vasculitis 16%, other immune mediated inflammatory diseases 4%, and non-inflammatory/mechanical RMDs 9%. The most frequent individual diagnoses were rheumatoid arthritis (30%), axial spondyloarthritis (8%), psoriatic arthritis (8%), systemic lupus erythematosus (SLE, 7%) and polymyalgia rheumatica (6%). At the time of vaccination, 45% were taking conventional synthetic DMARDs, 36% biological DMARDs, 31% systemic glucocorticoids, 6% other immunosuppressants (azathioprine;mycophenolate;cyclosporine;cyclophosphamide;tacrolimus), and 3% targeted synthetic DMARDs. The most frequent individual DMARDs were methotrexate (29%), TNF-inhibitors (18%), antimalarials (10%) and rituximab (6%). The vaccines administered were: 78% Pfizer, 16% AstraZeneca, 5% Moderna and 1% other/unknown;66% of cases received two doses and 34% one dose. Mean time from 1st and 2nd dose to case report was 41 days (SD 26) and 26 days (SD 23), respectively. COVID-19 diagnosis after vaccination was reported in 1% (18/1519) of cases. Mean time from first vaccination until COVID-19 diagnosis was 24 days (SD 17). Disease flares were reported by 5% (73/1375) of patients with inflammatory RMDs, with 1.2% (17/1375) classified as severe flares. Mean time from closest vaccination date to inflammatory RMD flare was 5 days (SD 5). The most common flare types were arthritis (35/1375=2.5%), arthralgia (29/1375=2.1%), cutaneous flare (11/1375=0.8%) and increase in fatigue (11/1375=0.8%). Potential vaccine side effects were reported by 31% of patients (467/1519). The majority were typical early adverse events within 7 days of vaccination, namely pain at the site of injection (281/1519=19%), fatigue (171/1519=11%) and headache (103/1519=7%). Organ/system adverse events were reported by 2% (33/1519) but only 0.1% (2/1519) reported severe adverse events, namely a case of hemiparesis in a patient with systemic sclerosis/ SLE overlap syndrome (ongoing at the time of reporting), and a case of giant cell arteritis in a patient with osteoarthritis (recovered/resolved without sequelae). Conclusion: The safety profiles for COVID-19 vaccines in RMD patients was reassuring. Most adverse events were the same as in the general population, they were non-serious and involved short term local and systemic symptoms. The overwhelming majority of patients tolerated their vaccination well with rare reports of inflammatory RMD flare (5%;1.2% severe) and very rare reports of severe adverse events (0.1%). These initial findings should provide reassurance to rheumatologists and vaccine recipients, and promote confidence in COVID-19 vaccine safety in RMD patients, namely those with inflammatory RMDs and/or taking treatments that influence their immune system.

12.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):897, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358807

ABSTRACT

Background: COVID19 due to SARS-CoV-2 infection implies an important anti-viral immune response leading to a major inflammatory syndrome with increased pro-inflammatory cytokine levels (i.e. the cytokine storm paradigm). The impact of a preexisting interstitial lung disease (ILD) on the morbi-mortality of COVID-19 is unclear. An increased mortality rate has been identified in studies that included a limited number of patients with ILD from various etiologies. To date, no studies have investigated the severity of COVID-19 in patients with preexisting ILD in a large population of rheumatic and musculoskeletal diseases (RMD-ILD). Since March 18th, 2020, the French RMD COVID19 dataset (NCT04353609) includes patients with an RMD and SARS-Cov-2 infection. Objectives: To assess the impact of a preexisting ILD on COVID-19 morbi-mortality within the French RMD COVID-19 dataset. Methods: Patients from the French RMD COVID-19 dataset were included in the analysis. COVID-19 diagnosis was established by a positive SARS-CoV-2 PCR test and/or typical symptoms or chest CT scans pattern during the period of the pandemic. Baseline phenotypic characteristics of the RMD including pre-existing ILD prior to the SARS-CoV-2 infection were collected. COVID-19 evolution was characterized as benign (ambulatory care), moderate (hospitalization outside intensive care unit [ICU]) and severe (hospitalization in ICU). Association between the ILD status and the severity and mortality rate of COVID-19 was assessed using multivariable logistic regression adjusted on sex, age, body mass index and diabetes. Results: By June 26, 2020, 897 patients were included. Pre-existing ILD was reported in 27 patients (3%): 11 patients with systemic sclerosis, 8 with rheumatoid arthritis, 2 with auto-immune myositis, 2 with mixed connective tissue disease and 4 with other RMD. Among these 27 patients (11 male, mean age 63.1 ± 16.4 y/o, 56.5% having a usual interstitial pneumonia HRCT pattern), 22 had severe infection. Death related to COVID-19, was observed in 58 patients with RMD without ILD (7.1%) and in 10 patients with RMD-ILD (37%). Having a preexisting ILD was found to be independently associated with an increased risk of severe COVID-19 (adjusted OR=7.6 [2.9 -20.2], P<0.001) and an increased mortality rate (adjusted OR=12.3 [3.8 -39.2], P<0.001). Conclusion: In RMD patients with SARS-CoV-2 infection, preexisting ILD was associated with an increased risk to severe COVID-19 and related mortality. Our findings suggest that RMD-ILD patients should be prioritized for COVID-19 vaccination according to the high morbi-mortality rate during SARS-CoV-2 infection.

13.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):172-173, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1358696

ABSTRACT

Background: Various observations have suggested that the course of the COVID-19 infection may be less favorable in patients with inflammatory rheumatic and musculoskeletal diseases (iRMD) receiving rituximab (RTX). Objectives: To investigate whether treatment with RTX is associated with severe infection and death. Methods: We performed an observational, multicenter, French national cohort study querying the French RMD COVID-19 cohort, including highly suspected/ confirmed iRMD-COVID-19 patients. The primary endpoint was to assess the severity rate of COVID-19. Severe disease was defined by hospitalization in intensive care unit or death. The secondary objectives were to analyze death rate and length of hospital stay. Two control groups were considered for comparison with RTX treated patients: a first group including all non-RTX treated iRMD patients and a second consisting on RTX untreated iRMD patients with diseases for which RTX is a recognized therapeutic option. Adjusting on potential confounding factors was performed by using inverse probability of treatment weighting (IPTW) propensity score method. Results: We collected a total of 1090 records. Patients were mainly females (67.3%, 734/1090) with a mean age of 55.2±16.4 years, and 51.1% (557/1090) were over the age of 55. Almost 70% of the population had at least one comorbidity (756/1090). A total of 63 patients were treated with RTX, mainly for rheumatoid arthritis (RA) (31/63, 49.2%). RTX treated patients were more likely to be males, with older age, higher prevalence of comorbidities and corticosteroid use. The control population consisted on 1027 non-RTX treated iRMD patients, and 495 RTX untreated iRMD patients with diseases for which RTX is a recognized therapeutic option. Of the 1,090 patients, 137 developed severe disease (12.6%). After adjusting on potential confounding factors (age, sex, arterial hypertension, diabetes, smoking status, body mass index, interstitial lung disease, cardiovascular diseases, cancer, corticosteroid use, chronic renal failure and the underlying disease), severe disease was confirmed to be observed more frequently in patients receiving RTX compared to all RTX untreated iRMD patients (effect size, ES 3.26, 95% confidence interval, CI 1.66 to 6.40, p<0.001) and the subgroup of untreated RTX patients with diseases eligible for RTX therapy (ES 2.62, 95% CI 1.34 to 5.09, p=0.005). Patients who developed a severe disease had a more recent rituximab infusion compared to patients with mild or moderate disease. Indeed, the time between the last infusion of rituximab and the first symptoms of COVID-19 was significantly shorter in patients who developed a severe form of COVID-19 (Figure 1). Eighty-nine patients in our cohort died, resulting in an overall death rate of 8.2%. Death rate was numerically higher in RTX treated patients (13/63, 20.6%) compared to all RTX untreated iRMDs patients (76/1027, 7.4%) and the subgroup of untreated RTX patients with diseases eligible for RTX therapy (49/495, 9.9%). After considering the previously described confounding factors, the risk of death was not significantly increased in patients treated with RTX compared to all RTX untreated iRMDs patients (ES 1.32, 95% CI 0.55 to 3.19, p=0.53) (Table 2) and the subgroup of untreated RTX patients with diseases eligible for RTX therapy (ES 1.48, 95% CI 0.68 to 3.20, p=0.32). In line with a more severe COVID-19 disease, the length of hospital stay was markedly longer in patients treated with RTX compared to both untreated RTX patient groups. Conclusion: RTX therapy is associated with a more severe COVID-19 infection. RTX will have to be applied with particular caution in patients with iRMDs.

14.
Revue de Médecine Interne ; 42:A47-A48, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265865

ABSTRACT

L'épidémie actuelle de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) peut toucher tous les patients atteints de maladies auto-immunes et systémiques. Les patients souffrant d'un lupus systémique (LS) ont des facteurs de risque de développer des formes sévères de COVID-19 en raison des comorbidités fréquemment associées au LS (insuffisance rénale chronique, syndrome métabolique notamment) et des traitements corticoïdes et immunosuppresseurs. Jusqu'à présent, l'analyse des facteurs de risque de développer une COVID-19 sévère au cours du LS a été biaisée par le mode de recrutement des patients, puisque seuls les malades les plus symptomatiques ont été inclus dans les études. Nous avons réalisé une étude observationnelle de la COVID-19 chez les patients suivis pour un LS en incluant les malades asymptomatiques ou paucisymptomatiques dans le but d'analyser les facteurs associés à une forme grave de cette maladie. Les cas étaient recrutés de 3 façons différentes : déclarations spontanées au niveau local et au niveau national par les malades ou les médecins concernés ;déclaration à la cohorte french RMD COVID-19 (étude ancillaire organisée sous l'égide de la filière FAI2R) et dépistage par sérologie SARS-CoV-2 des malades avec lupus vus en consultation. Pour être inclus, les patients devaient remplir les critères de classification de lupus systémique de 1997 de l'ACR et/ou les critères actualisés de 2019 de l'EULAR/ACR et devaient avoir une infection à SARS-CoV-2 prouvée biologiquement par RT-PCR naso-pharyngée ou par sérologie sanguine. Les malades asymptomatiques ou paucisymptomatiques étaient recrutés au cours des consultations de suivi habituelles du LS. 109 patients (dont 89 % de femmes) ont été inclus entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2020. L'âge médian (Q1, Q3) des cas était de 40 ans (33-56). Le score médian de séquelle (SLICC damage index) était de 0 (0-2). Les principales comorbidités étaient le surpoids (22 %), l'obésité (25 %), l'hypertension artérielle (22 %) et une maladie rénale chronique (21 %). 7 % étaient fumeurs actifs. 42 % avaient un antécédent de néphropathie lupique. 87 % étaient traités par hydroxychloroquine (HCQ), 63 % par corticoïde à la posologie moyenne de 8 mg/j (IC 95 % [6 ;10]) et 34 % par immunosuppresseur. Au moment de l'infection, 26 % rapportaient des signes d'activité clinique du LS, 51 % avaient une élévation des anticorps anti ADN double brin et 19 % une baisse du C3. Lors de la survenue de la COVID-19, L'HCQ, le corticoïde et l'immunosuppresseur étaient maintenus respectivement dans 92 %, 93 % et 79 % des cas. 9 patients (8 %) ont eu une infection asymptomatique par le SARS-CoV-2. La COVID-19 s'est manifestée pour 40 patients (40 %) par une simple infection des voies aériennes supérieures, pour 31 (29 %) par une bronchite et pour 32 (30 %) par une pneumonie. 29 patients (26 %) ont été hospitalisés, 22 (21 %) ont nécessité une oxygénothérapie, 12 (12 %) ont été transférés en unité de soins intensifs (USI), 9 (8 %) ont développé un syndrome de détresse respiratoire aiguë et 4 (4 %) sont décédés. En analyses multivariées par régression logistique, les deux seuls facteurs associés au recours à une oxygénothérapie étaient l'âge (p = 0,047) et l'obésité (p = 0,02). Le seul facteur associé à une admission en USI était l'âge (p = 0,01). Les corticoïdes, les immunosuppresseurs et l'antécédent de néphropathie lupique n'étaient pas indépendamment associés au risque de développer une forme nécessitant le recours à l'oxygénothérapie ou une hospitalisation en USI. La consultation médicale de surveillance au cours du LS a permis d'inclure un grand nombre de malade paucisymptomatique ou asymptomatique habituellement non étudiés dans ce type de travail. Cette série fournit des éléments rassurants quant aux facteurs de risque propres au LS de développer une forme grave de COVID-19. Ces facteurs de risque ne semblent en effet pas différents de ceux de la populat on générale, à savoir l'âge et l'obésité. Une maladie rénale chronique, une néphropathie lupique, un traitement par corticoïde et immunosuppresseur ne sont pas, dans cette cohorte, des facteurs indépendamment associés à une forme sévère de la maladie. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

15.
Revue de Médecine Interne ; 42:A35-A36, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265859

ABSTRACT

L'effet des antipaludéens de synthèse sur les infections virales est étudié depuis plusieurs années, y compris l'hypothèse d'un effet sur le SARS [1]. L'efficacité in vitro de la chloroquine contre le SARS-CoV-2 a été décrite [2] , ainsi que la supériorité potentielle de l'hydroxycholoroquine. De nombreuses études in vivo ont été menées. Il existe peu de données sur l'impact d'un traitement au long cours par hydroxychloroquine (HCQ) sur l'infection à SARS CoV-2 et les tests diagnostiques. Nous avons pour cela analysé les données des patients atteints de COVID-19 et suivis pour un rhumatisme inflammatoire chronique et/ou une maladie auto-immune systémique (iRMD-COVID-19) selon la prise ou non d'hydroxychloroquine comme DMARD. Les patients ont été inclus à partir de la cohorte française iRMD-COVID-19 [3]. Les données cliniques, diagnostiques et d'évolution de l'infection à SARS CoV-2 des patients traités au préalable par HCQ ont été comparées à celle des patients n'ayant pas de traitement par HCQ au moment de l'infection. Les critères d'appariement étaient l'âge, le sexe, les comorbidités, un traitement immunosuppresseur, et l'utilisation de la PCR nasale. Parmi les 871 patients, 82 patients étaient traités par HCQ. Soixante et onze cas traités par HCQ ont pu être appariés et comparés à 191 témoins. Le taux de PCR nasale positive était de 85 % dans le groupe HCQ contre 81 % dans le groupe contrôle (absolute standardized difference = 6,0 %). Il n'y avait pas de différence significative entre les cas et les contrôles concernant les signes cliniques, le taux d'hospitalisation (33,8 % vs 27,7 % ;OR = 1,75 (0,86-3,56) ;p = 0,12), le taux d'admission en soins intensifs (11,3 % vs 9,4 % ;OR= 1,94 (0,69-5,41) ;p = 0,21) et le taux de décès (5,9 % vs 6,6 % ;OR = 1,10 (0,30-4,04) ;p = 0,89). Chez les patients atteints de COVID-19 et suivis pour un rhumatisme inflammatoire chronique et/ou une maladie auto-immune systémique de la cohorte French RMD Covid 19, la prise d'HCQ comme DMARD n'a pas modifié le taux de positivité de la PCR nasale, n'a pas modifié la présentation clinique et n'a pas prévenu la survenue de forme sévère de l'infection à SARS CoV-2 comparativement aux patients sans HCQ. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

16.
Revue de Médecine Interne ; 42:A119-A119, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265849

ABSTRACT

Les services de Médecine Interne mènent une importante activité de recours expert et de recherche, grevée par plusieurs obstacles. L'activité d'avis spécialisés est chronophage, non valorisée, et limitée par l'impossibilité d'échanger simplement les éléments du dossier médical. L'activité de recherche clinique est limitée par la fréquence des visites protocolaires. L'objectif de ce travail est de déterminer si la télémédecine (TLM) peut contribuer à résoudre ces difficultés. Concernant l'activité de recours, nous avons demandé aux médecins de déclarer les avis donnés à l'aide d'un formulaire standardisé, afin de déterminer s'ils validaient les critères de téléconsultation (TLC) ou de télé-expertise (TLE). Concernant l'activité de recherche, nous avons remis aux investigateurs et à 50 patients un questionnaire sur l'acceptabilité de TLC protocolaires. Concernant l'activité de recours, on dénombrait 120 avis (soit 21 h) hebdomadaires, dont 29 % aux patients et 69 % à des médecins. Soixante et un pour cent des avis aux patients validaient les critères de TLC ;18 % des avis aux médecins ceux de TLE. Concernant l'activité de recherche, 70 % des investigateurs considéraient la fréquence des visites comme limitant les inclusions ;près de la moitié des patients serait favorable au recours à des TLC à la place (40 %) ou en plus (56 %) des visites présentielles. En termes de facturation, la TLM représente un revenu potentiel de 300 € hebdomadaires pour le TLE et 616€ hebdomadaires pour le TLC. Si le recours à la TLM comme procédure dégradée au présentiel s'est démocratisé avec la pandémie, les solutions qu'elle apporte aux difficultés rencontrées dans les activités d'avis et de recherche peuvent contribuer à intégrer pleinement son usage dans le suivi standard des patients. Si tel était le cas, on pourrait tout à fait imaginer avec ce budget (47 632 €/an) pouvoir financer un praticien hospitalier supplémentaire à temps partiel. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

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